Direction la planète rouge avec Le projet Mars. Dans un futur proche, disons aux alentours de 2050, on peut imaginer qu'il y aura là-bas une station permanente. Plutôt spacieuse, à la manière d'un centre commercial, c'est-à-dire avec "grand-rue", "plaza" et "bibliothèque" histoire d'adoucir les conditions de vie des pionniers. Là où cela devient vraiment de la science-fiction, c'est lorsque Andreas Eschbach — souvenez-vous, Jésus Vidéo — imagine des adolescents révoltés qui hantent ces lieux comme en banlieue… Une manière de nous faire partager les déboires d'une poignée de colons dont l'existence est remise en cause par la maison-mère, à savoir la Terre. Pour des raisons économiques et politiques, l'affaire semble entendue, mais au dernier moment (ta ta tam !!!), un artefact viendra bouleverser la donne. Diantre, encore les Martiens, j'ai dû manger trop de fondue… Mais tout cela n'est finalement encore qu'une histoire de civilisation disparue.
Laurent Diouf
MCD #19-20, juillet-août 2004
Andreas Eschbach, Le projet Mars (L'Atalante)